La directive européenne RoHS (Restriction of Hazardous Substances), aussi appelée directive européenne LdSD, poursuit un objectif bien précis :
réduire voire complètement interdire l’utilisation de substances dangereuses dans les appareils électroniques et électriques. Cette interdiction vise notamment le mercure.
Pour de nombreux clients industriels qui ont recours à du vernis et à de la laque durcissant aux UV, cela peut impliquer d’importants changements, notamment si les lampes UV au mercure sont interdites.
Durcissement aux UV au moyen de lampes à vapeur au mercure : un standard éprouvé menacé
Le durcissement aux UV est un procédé largement établi dans la production de meubles et de parquets, rendu possible par l’utilisation de lampes à vapeur au mercure. Ces lampes génèrent la lumière UV nécessaire au durcissement rapide et efficace des vernis et des laques, afin de proposer des surfaces d’excellente qualité. Les industriels recourent principalement aux lampes à moyenne ou haute pression qui offrent un large spectre UV et une intensité élevée.
C’est justement cette technologie qui est de plus en plus sous la pression de la législation, car son composant principal, le mercure, est considéré comme une substance particulièrement dangereuse.